Petite comparaison historique

Cadre ancien: la Grèce, divisée en cités-états
Cadre actuel: l'Europe, divisée en états-nations

Force d'occupation ancienne: la Macédoine de Philippe II
Force d'occupation actuelle: les Etats-Unis de George Bush

Menace ancienne: la soumission (pendant deux millénaires)
Menace actuelle: l'extinction

Réponse ancienne: le pan-hellénisme d'Isocrate (Grèce-Nation)
Réponse actuelle: le pan-européanisme du PSUNE (Europe-Nation)

Ferrier a écrit:

Cadre ancien: la Grèce, divisée en cités-états

Les celtes aussi étaient divisés en Europe et il n'y a jamais eu d'Empire ou de "nation" celte.

Prophet a écrit:

Ferrier a écrit:

Cadre ancien: la Grèce, divisée en cités-états

Les celtes aussi étaient divisés en Europe et il n'y a jamais eu d'Empire ou de "nation" celte.

Ouais ... On devrait revenir au clan ... Je crois que je vais réellement me résoudre à méditer uniquement sur "ma" montagne car l'idée n'est pas de savoir si l'Empire a existé ou non mais de savoir si nous souhaitons survivre ... Aussi selon moi ceux qui s'émeuvent sur ce qu'était le monde et qui veulent opposer leurs conceptions à l'idée que nous nous faisons de l'Europe sont des traîtres (j'aime ce terme car il suppose la fusillade !!!) car ces thèses ne sont pas de celles qui autorisent le combat. L'Europe nous appelle. Les sionistes veulent nous priver ce l'intérêt européen. Prophet ... l'Europe est constituée de différents peuples mais dans les désirs que nous formulons nous aspirons devenir UN

Je pense que parler en terme de nation avant le 19eme siecle est anachronique, en Europe les nations en tant que telle sont nées en 19eme siecle, avant sous ce terme on endendait seulement les groupes étant issus du meme lieu, ayant les memes origines.

Mais aujourd'hui la seule nation possible c'est l'Europe, au sens ou dans aucun Etat-Nation on ne peut trouver une population ayant une origine sanguine et locale supérieure à 60%.

Par contre les habitants de l'Europe sont encore majoritairement Européens, car se reconnaissent dans les valeurs européennes.

Ainsi l'erreur des nationalismes c'est de fonder un Etat s'appuyant sur l'identité restreinte, car toutes les guerres que l'Europe a connu est du à ses sentiments nationalistes.

Donc en renonçant aux Etats nations, on supprime aussi le nationalisme qui permet au FN de recruter des reservistes...

Hethanos ... J'aime votre raisonnement et il est vrai que si le nationalisme local pousse les hommes à se considérer "frères" du seul fait d'une origine identitaire limitée territorialement nous devons relever le sentiment national et le porter à échelle européenne ...

La communauté culturelle européenne est dès lors un groupe d'hommes associés les uns aux autres par leur adhésion volontaire à une même loi. Ainsi la communauté européenne trouve son fondement dans le consentement donné par chacun à une volonté de sociabilité commune et naturelle.

En ce sens mon idéal européen aime à rejoindre l'idéal de la Res Publica de Cicéron mais Prophet doit bien comprendre que notre Europe est la volonté commune d'un peuple culturel et non le rêve de telle ou telle faction. Le pouvoir que nous souhaitons pour l'Europe sera exercé nullement en vue de servir aux intérêts de quelques groupes mais de servir directement aux peuples. Dès lors nous devons pouvoir TOUS nous inscrire dans une communauté politique socialiste spécifique cherchant à créer toujours plus d'européanité. Notre idéal Européen est comme d'un accord profond liant tous les membres de la communauté ici organisée et n'implique nullement le sacrifice de chacun comme on aimerait à nous le faire croire mais cherche surtout à permettre à chacun de réaliser ses désirs en s'impliquant pour l'Europe.

Citation :

Ainsi l'erreur des nationalismes c'est de fonder un Etat s'appuyant sur l'identité restreinte, car toutes les guerres que l'Europe a connu est du à ses sentiments nationalistes.

Oui parce que nous ne pouvons plus penser selon hier nous devons éviter de penser selon les factions et proposer une forme de domination politique qui gouverne la multitude et qui soit l'antithèse de la nation localisée car ce nationalisme régional à l'Europe, en Europe ne fait que consacrer le règne de l'arbitraire, de la réaction.