Du bien du mal.
Si quelqu’un effectue une action constructive voire qui lui coûte, de prime abord celle-ci s’avère bénéfique. Mais, si la personne agissante sait qu’en se comportant de telle sorte elle s’en trouvera gratifiée de manière à ce que son effort soit au moins compensé, au mieux l’acte est neutre et sinon celui-ci correspond à une forme ou une autre d’investissement.
Tout acte quelque en soit la nature et l’intensité s’identifie ainsi comme étant intéressé que cet intéressement soit purement terrestre ou se conçoive de tout autre sorte. Agir pour le salut espéré de son âme, par exemple, n’est qu’une forme d’investissement pour soi-même.
Le bien ou le mal ne peuvent chacun s’envisager concrètement qu’en tant que finalité en elle-même. Un dieu créateur équitable récompenserait il les calculateurs ?
En outre, en quoi s’efforcer de considérer chaque chose exclusivement telle que celle-ci est ou de se comporter en conséquence à ces considérations conduirait à s’écarter de la neutralité ?
Les humains sont des être conscients. Ce qu’ils possèdent de liberté face à toute détermination leur confère du choix.
Rationnellement, aucune signification ne peut être associée à une façon d’agir.
Se conduire sans motif reste possible.