Uranium: le réservoir russe

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La Russie, qui a misé sur le nucléaire, conçoit son "projet uranium" dans une perspective de garanties absolues de réussite dans un secteur où l'uranium est le produit de base.

La désintégration de l'Union soviétique a privé la Russie de nombreux gisements d'uranium, qui avaient été décelés avec un degré élevé de probabilité mais qui se sont retrouvés à l'étranger, essentiellement dans les républiques d'Asie centrale (Tadjikistan, Kazakhstan, Kirghizstan et Ouzbékistan). La Russie, quant à elle, possède pour l'instant un seul secteur uranifère: il est situé dans la région de Tchita, où fonctionne le combinat minier Streltsovski. Les réserves totales du champ minier exploité sont estimées à 150.000 tonnes. 70.000 tonnes de minerai supplémentaires ont été découvertes dans d'autres régions de Sibérie orientale. Au total, les ressources nationales prouvées d'uranium se montent à 615.000 tonnes. Ce chiffre inclut le plus gros des gisements russes récemment prospectés: il s'agit de celui d'Elkon (344.000 tonnes), situé dans le nord de la république de Iakoutie-Sakha.

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Dans l'ensemble, les réserves potentielles d'uranium (naturel et militaire) de la Russie lui permettront d'occuper à l'horizon 2030 45% du marché mondial des services d'enrichissement de l'uranium et 20-25% du marché mondial de la construction de centrales nucléaires. En cas de recours aux technologies du cycle nucléaire fermé (réacteurs à neutrons rapides), les ressources en matières nucléaires pourront assurer les besoins énergétiques prévisibles du monde pendant mille ans.

Avec la Russie dans l'UE, le nucléaire européen assurerait l'indépendance énergétique du continent pour longtemps. En attendant la fusion !

Et enfin on dirait merde aux potentats islamo-petroléo-dollaresques du golfe persique, et donc par voie de conséquence aux Etats-Unis.

On comprend l'intéret du coup que certains on à "diaboliser" la Russie.

Belle découverte en effet !