Patrons véreux.

Citation :

Marianne, Mercredi 16 Avril 2008
Philippe Cohen

L‘actualité sociale nous apporte aujourd'hui une coïncidence qui n'a rien d'étrange. D'un côté, le Conseil d'analyse économique va diffuser un nouveau rapport proposant, une fois de plus, de remettre en question le Smic qui freinerait la création d'emplois, au moment précis où l'on apprend sa prochaine augmentation pour cause d'inflation;
de l'autre la «mobilisation» d'une quarantaine de patrons, rapportée par Le Monde, en faveur de la régularisation des sans papiers qu'ils emploient. Vous imaginiez les patrons près de leurs sous ? Leur hostilité au Smic démontre qu'ils sont soucieux de défendre leurs intérêts ? Eh bien détrompez-vous, ils peuvent aussi avoir grand cœur et défendre leurs employés.
Leur argument ? Leurs sans papiers sont «d'excellents éléments». Ils «ne prennent le travail de personne» puisque les Français «de souche» ne veulent pas de ce genre de job.
Cette rhétorique est pourtant parfaitement cohérente : dans les deux cas, il ne s'agit que de «faire jouer la loi du marché» dans le domaine du travail.
Les sans-papiers qui travaillent pour presque rien sur nos chantiers ne font qu'anticiper le grand marché mondial du travail auquel aspire la classe patronale. Mais la libre concurrence entre travailleurs ne peut fonctionner que si l'on supprime le taquet du Smic. Plus de frontières, d'accord, mais à conditions qu'il n'y ait plus de lois !
On attend avec intérêt la réaction de Besancenot : les chefs d'entreprise du bâtiment deviendront-ils les compagnons de route du nouveau parti anti-capitaliste que prépare la LCR ? Officiellement, celle-ci pourra toujours défendre le Smic à 1800 euros et l'ouverture des frontières à tous les immigrants. Elle n'a aucune chance de voir le Smic augmenter. Mais sa deuxième revendication fait rêver tous les patrons : pour rapprocher le Smic français du Smic chinois, quoi de mieux qu'un monde sans frontières et sans lois ?

Face à un tel patronat, aucune pitié, le jour où ce sera possible, de telles pratiques devront être sanctionnées pénalement.
On remarquera le silence de Besancenot et de l'extrême-gauche sur cette affaire.

Les Français prendrait ces travaux si ces derniers étaient mieux payés, tout simplement. Halte au mensonge libéral !

Ca a au moins le mérite de la clarté : ces patrons veulent foutre en l'air le SMIC, les acquis sociaux, tirer les salaires vers le bas (voire les supprimer), en se servant de l'immigration.

C'est clair !! La main d'oeuvre "sans-papier" fait baisser le salaire moyen.

D'ailleurs les communistes français des années 70 étaient défavorables à ces immigrés illégaux pour ces raisons. Depuis le discours a bien changé.

nikaar a écrit:

C'est clair !! La main d'oeuvre "sans-papier" fait baisser le salaire moyen.

D'ailleurs les communistes français des années 70 étaient défavorables à ces immigrés illégaux pour ces raisons. Depuis le discours a bien changé.

Ils ont vite fait de retourner leur veste...

Ces mêmes patrons véreux, qui se sont enrichient à outrance....
Reportent leurs gains sur:

http://www.amazon.fr/monde-ressources-rares-Orsenna-Erik/dp/2262026599

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Effectivement, on parle dans les médias des patrons pourris, qui font minent de découvrir ce problème, mais il ne faut pas oublier non plus la collaboration silencieuse des gouvernements de gauche ou de droite depuis 30 ans; ainsi qu'un nombre de fonctionnaires zélés de la sécu, de l'urssaf, qui ont fermés les yeux sur de multiples déclarations de salariés auprès de leur service et ont laissés faire.C'est le même topo avec la communauté asiatique où c'est communément admis qu'il n'y a aucun mort dans leur communauté
; normal chaque mort disparais et un nouveau migrant rachète une fortune l'identité du défunt.On se fout vraiment de notre gueule

les patrons ne craignent plus aujourd'hui de lever un peu le masque. en effet, ils le disent ouvertement, l'immigration, clandestine ou non, est le moyen pour eux de maintenir les salaires au plus bas. et sarko, au nom de l'immigration choisie, in fine, leur donnera raison.

selon les règles du marché du travail, si vous ne trouvez personne pour accomplir un travail, c'est que les conditions ne sont pas satisfaisantes, donc, logiquement, c'est que vous devez augmenter le salaire proposé et les avantages liés à la fonction offerte. et ça, ces gens, dont certains gagnent en 1 jour ce que nous gagnons en 1 an, ne le veulent pas. ils ont trouvé 2 solutions pour remédier à ça: la délocalisation, mais le service après vente n'est pas terrible (formation de la "machine" humaine quasiment nul, service de santé déficient, infra structures pas toujours à la hauteur, frais annexes toujours sous estimé...) et, ce que j'appelle la "délocalisation intérieure", c'est à dire faire venir en france des gens qui accepteront des conditions minables, et dont nous assurerons la formation et l'entretien avec nos impots. cette immigration nous coute chère, mais, grace à la baisse des charges et aux avantages fiscaux, son cout est de moins en moins important pour tous ces patrons traitres à leur propre pays.

en fait, voilà comment ça se présente, une main d'oeuvre pas chère et fragile dont le français moyen assurera l'entretien avec ses impots et dont le patronat se lavera les mains pour les conséquences et les couts annexes.

D'où trois solutions à ce même problème, pour limiter la marge de manoeuvre de ces patrons : revenir au cadre économique Français (Le Pen, De Villiers), au cadre Européen (Thomas Ferrier), ou créer un Etat mondial (Jacques Attali).

Il y a quand même un fait qu'on ne peut ignorer: l'immigration de travail ne représente que 5% du nombre des immigrés. 95% sont là pour profiter des allocations diverses sans travailler, et cela pèse sur les prélèvements obligatoires. Je veux bien croire que certains patrons peu scrupuleux soient responsables d'une partie de l'immigration, mais je ne pense pas qu'ils soient entièrement responsables. Je veux dire par là qu'en supprimant les allocations diverses aux non-européens, une grande partie du travail sera accompli. Après la menace de dures sanctions accompagnés de mesures de baisses du coût du travail terminera les 1% restant.

5% ? De toute façon , il est difficile de connaitre la veritable pourcentage des travailleurs parmis ces populations.

En tout cas , ce qui est sûr, c'est que l'immigration , fait augmenter le nombre d'incrits sans qualification sur le marché du travail et qui a pour consequence de faire baisser les salaires des europeens. C'est la meme histoire que durant la periode où on a commencer a donner du travail aux femmes.

Mais... 100% des travailleurs clandestins... travaillent.

Ensuite, le chiffre qui compte c'est celui du nombre d'allogènes qui ne travaillent pas. Chez eux, il n'y a "que" 30% de chômage, ce qui veut dire que 70% travaillent.

A Paris, je peux te garantir que la plupart des jobs de niveau C sont faits par des allogènes.

Ce que l'on veut dire, c'est que le processus d'allogénisation a commencé à la demande du patronat de l'époque, tant en 1946 que jusqu'à aujourd'hui. Au Royaume-Uni, quand Cameron a déclaré vouloir limiter l'immigration, les représentants du patronat ont manifesté leur mécontentement, et le MEDEF demande lui aussi toujours plus d'immigration. Et de même, qui emploie les 25 millions de travailleurs mexicains clandestins aux USA ? Des entreprises bien américaines dirigées par des WASP.

Entre la fausse "gauche" qui prône l'accueil de tous les migrants et la vraie droite libérale qui prône l'immigration de travail en permanence, sans oublier le Vatican qui prêche pour la tolérance, on n'est pas sorti de l'auberge.

Citation :

Il y a des patrons de gauche. Je tiens à vous l'apprendre.
- Il y a aussi des poissons volants, mais qui ne constituent pas la majorité du genre!

(Le Président)