Votre avis sur les grèves ?

--- Sondage préalable ---

Je vote I:
SNCF, RATP ET MINISTERE DE L'ECONOMIE ET DES FINANCES à nous de vous faire préférer les véhicules écologiques.


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C'est toujours embêtant d'être pris en otage, de quelques façons que ce soit.
C'est le système en entier qui ne tiens pas la route.
Le système politique actuel est en entier pourri (on le savait déja), mais à présent avec la submersion de populations qui ne connaissent aucun système ni aucun concept, c'est la démocratie qui est en danger.
J'ai voté 2.

Au nom du socialisme (intéret général, celui de la communauté), on ne peut accepter qu'une minorité oligarchique, avec des avantages sociaux quasi-bétonnés, prenne des millions de personnes en otage.

Qui plus est si le but d'une grève c'est de gêner, alors les syndicalistes devraient savoir que ceux que ça gène le plus, ce ne sont pas les actionnaires du MEDEF, ni les grands patrons (ils s'en foutent, puisque ils ne prennent pas les transports en commun !).

Mais les salariés, les employés, les CDD, les intérims, tout ceux qui ont besoin des transports pour aller à leur travail. La libérté de circulation et surtout la liberté de travail, deux droits fondamentaux.

Le pire c'est qu'après on va leur demander de rattraper ces heures perdues !

Le gros problème, c'est l'indifférence généralisée dans notre société.
Tout le monde se moque de tout le monde. C'est l'avènement de l'ultra-individualisme.
C'est vrai, les agents de la SCNF utilisent toutes leurs capacités de nuisance pour préserver leurs droits sociaux - et non des privilèges comme il est indiqué sur sondage, le terme est trop fort, si partir en moyenne 2 ans avant les autres salariés du privé tout en ayant cotisé un peu plus qu'eux est un privilège comment appeler les prébendes des haut-fonctionnaires et de certains élus... - à ce petit jeu, les champions sont les grands patrons (et petit parfois, ne nous leurrons pas) et les gros actionnaires, ils ont le plus de pouvoir de contrainte, ils peuvent déplacer des millions de travailleurs, renverser l'identité des peuples, délocaliser et par là détruire le tissu industriel d'une civilisation entière donc l'Etat cède totalement à leurs demandes et les grands perdants sont les salariés précaires qui travaillent en restauration par exemple non pas qu'ils ne voudraient pas se conduire aussi déplorablement mais uniquement parcequ'ils n'ont aucun moyen de contrainte crédible.
Tout celà est bien injuste pour les dernières personnes, mais je n'avoue pas avoir tant de pitié que ça pour eux. Il n'y a qu'à voir comment réagissent ces personnes en cas d'agression d'une personne dans un métro, tout le monde s'en fout, une amie a même été conspuée par une partie de la foule lorsqu'elle a déclenché l'alarme d'arrêt d'urgence à cause de jets de cailloux d'un groupe de racailles qui avait fait explosé sa vitre, les pauvres avaient peur d'arriver en retard de 5mn au boulot... C'est lamentable. S'ils sont tant oppressés que ça par leurs patrons, au lieu de se plaindre de tout et de n'importre qui (souvent les autres branches d'activité, l'herbe y est toujours plus verte) qu'ils commencent donc par réfléchir au pourquoi de leur situation désastreuse? à qui profite-t-elle? comment se fait-il que l'Europe tout en étant plus riche qu'il y a 20 ans compte-t-elle plus de travailleurs pauvres et précaires? Que faudrait-il faire pour redresser la barre?
Pourquoi ne se plaignent-ils pas de choses plus ruineuses, par exemple, Lagardère qui présente la facture de sa mauvaise gouvernance à la CDC avec un Etat qui ferme délibérément les yeux et là nos pourfendeurs de privilèges, les traqueurs de fonctionnaires ne se précipitent pas pour crier à l'infâmie pourtant c'est avec les deniers publics que tout ça se règle... Si on suit la logique, des oligarques qui lèsent le peuple, c'est tellement fréquent que ca en devient normal, ce qui est ignoble, c'est la retraite avantageuse d'un conducteur de train, c'est ce qui nous pousse soi-disant à la banqueroute.
C'est dur de demander de respecter l'intérêt général et la nation dans un pays rongé par le laxisme et l'égoïsme... (surtout lorsque la morale vient d'un sommet, on ne peut plus compromis).

En tant que "victime" de ces grèves, je suis obligé de faire deux heures de marche par jour. Après tout, c'est bon pour le corps

Sur le constat, tu as évidemment raison, cher camarade, mais si cette grêve semble plus impopulaire que les autres, il y a tout de même des raisons. En effet, c'est au nom du principe d'égalité (ou d'équité) qu'on va trouver peut-être à juste titre que ces fonctionnaires là sont privilégiés. Après tout, après 50 ans, ils peuvent passer au travail de bureau, au travail de conseil, pour former leurs successeurs... etc

De plus, l'image de la retraite est totalement idéalisée, alors que cela ne le mérite vraiment pas. L'homme est né pour être un citoyen, pour être un travailleur et pour être un combattant, pas pour le tourisme international et l'ennui mortel de la retraite.

Non, ce qui est choquant, et scandaleux, c'est que les députés viennent de se voter une retraite complète pendant cinq ans lorsqu'ils ne se représentent pas ou ne sont pas réelus ! Non, ce qui est scandaleux, c'est quand le président s'augmente de 206% ! Alors, qu'après ils viennent dire aux fonctionnaires de la SNCF ou de la RATP de faire des sacrifices, c'est ridicule.
Si Sarkozy avait couplé cette remise en cause des régimes spéciaux avec la baisse du train de vie de l'Elysée, et du traitement du président, là cela aurait eu du sens.

Si on demande des sacrifices aux travailleurs, on en demande autant aux patrons et on montre l'exemple.

J'ai voté 1.
Certes, je fais deux heures de marche a pieds par jour mais au moins j'ai une excuse pour arriver en retard au boulot!
Ensuite, je trouve stupide l'attitude du gouvernement: pas de négociation.
Ce que propose le gouvernement de monsieur Sarkozy n'est pas une réforme mais une régression. Après les régimes spéciaux deceux qui ne roulent pas sur l'or, il va s'attaquer au régime général: on passera à la retraite a 65 ans, puis 70...tout cela au nom du pragmatisme et des "réalités économiques modernes".
Moi, je veux bien, mais si en même temps les salaires baissent (parce qu'ils n'augmentent pas) que se soigner coute plus cher...l'espérance de vie va baisser! Si dans le même temps les entreprises délocalisent pour faire encore plus de profit, la grogne va augmenter et on se prépare une jolie révolution...mais c'est peut-être ce que certains veulent au gouvernement...
Car une révolution on peut la réprimer, instaurer un état d'urgence...et en profiter pour faire passer toutes les lois que l'on désire.
Bon, c'est vrai que ça sent un peu la parano mon texte, mais...en ce moment je n'arrete pas de penser à cette éventualité. désolée.

La grève actuelle à la SNCF (et à la RATP) traduit l'ambiguïté de certains syndicats. Il semblerait que les cheminots aient obtenu de sérieuses améliorations quant à leur carrière en échange d'un allongement mineur de leur durée de cotisation; car 40 ans à la SNCF ne serait pas du tout 40 ans.

D'ailleurs l'idée de travailler plus (dans certaines limites, sans doute en travaillant dans de meilleures conditions) pour gagner plus n'est pas mauvaise. Tout le monde peut y trouver son compte, les salariés concernés comme la société dans son ensemble.

Cependant, dans le secteur public et parapublic, certains syndicats ne s'intéressent absolument pas à la défense des intérêts de leurs adhérents. La seule chose qui les motive est de démontrer à la base et au pays qu'ils font la loi dans quelques secteurs d'activité. Autrement dit il faut que le gouvernement "capitule", qu'il "plie", qu'il "renonce", indépendamment du contenu des "réformes". On peut le relever sans avoir la moindre sympathie pour le gouvernement actuel.

C'est un peu la même chose chez les étudiants, à ceci près qu'il n'ont pas de syndicat à proprement parler (représentatif à plus de 1% par exemple) mais quelques meneurs qui sont plus ou moins les relais de mouvements politiques. Quelle que soit la "réformette", on est contre. En revanche le marasme peut être total, on s'en fout. Une partie des enseignants des universités et des lycées a tendance à avoir la même attitude. Touche pas à mon bac, à mes TPE, à mon DEUG, etc. Sinon tout baigne.

Dans tous les cas, il y a une forme d'appropriement symbolique par des groupes professionnels organisés de secteurs appartenant à la société toute entière, pour les faire sortir du champ où doit s'exercer le pouvoir démocratique. Les représentants du peuple n'auraient pas à discuter de l'avenir du secteur ferroviaire ou de l'orientation de la politique éducative par exemple.

Finalement cela fait le jeu des ultralibéraux, qui peuvent expliquer qu'il n'y a plus d'autre solution que de tout privatiser.

On doit aussi prendre cela en compte pour l'avenir de la future Europe. Il faut certainement beaucoup moins de fonctionnaires (qui n'auront sans doute pas le droit de se syndiquer et de faire grève). Il faut aussi des syndicats forts et vraiment représentatifs dans le secteur privé (peut-être en rendant l'adhésion à un syndicat obligatoire).

Peter Eisner

Complètement contre, ces grévistes ne sont déjà pas capables de fournir un service de qualité aux usagers et ils se permettent ensuite de se plaindre malgré la quantité d'avantages qu'ils possèdent déjà.

Un véritable socialiste est en principe soucieux de l'intérêt général, sentiment dont ils sont totalement dénués.