La campagne électorale présidentielle de 2007 se distingue par une très marquée préférence des candidats partisans du libéralisme économique à l’exercice du monologue et par l’absence de débats directs entre candidats.
Déjà, les primaires organisées par le PS inauguraient ce dénie d’échanges démocratiques par plusieurs monologues néanmoins qualifiés officiellement de débats.
L’UMP fit certes rapidement mieux : Il n’y eut qu’un candidat.
L’UDF s’organisait depuis longtemps autour d’une figure centrale qui devint le candidat centriste.
Au moment où la campagne officielle de la république débuta enfin … Il y a quelques jours … Les média avaient commencé à utiliser les termes fin de campagne, fin décisive et même sprint final.
Aucun débat télévisé n’est organisé entre les candidats. Peut-être ceux ayant permis une expression démocratique pour se prononcer quant au TCE furent jugés comme une mauvaise pratique de communication pour 2007 ?
Il est vrai que plans com et techniques marketing ne manquèrent pas dès 2006. Quoi de mieux pour respecter la diversité, notamment sur les couvertures glacées des magasines ?
Mais rien n’est encore joué car bientôt les citoyens incarneront pour tous ceux qui le souhaitent le rôle crucial de porteur de la démocratie. Chaque électeur pourra choisir de soutenir bien haut l’expression de cette démocratie en affirmant ses convictions propres grâce au bulletin le plus en adéquation avec elles. Ce choix de liberté assurera seul la vivacité démocratique de l’expression populaire.