BULLETIN INTERNE numéro 2

Enfin, il est prêt et finalisé et sera sous la forme d'un dix pages. Ceux qui ont apprécié le premier apprécieront, je l'espère, le second.

Articles:

* 2007, une année décisive ?
* France: des institutions verrouillées.
* L'Europe politique trahie.
* Lectures (partie 1)
* De la révolution européenne.
* Comment restituer ses droits au peuple.
* Lectures (partie 2)
* L'Albanie, pays des aigles.
* Fondements du programme économique du PSUNE (par "Walhalla").
* Les raisons géopolitiques de la chute de l'empire romain.

Tout article pour le bulletin numéro 3 sera bienvenu !

PS: pour les cotisants, les cartes arriveront avec.

"Fondements du programme économique du PSUNE" (par "Walhalla").

J'ai peur de ne pas etre d'accord

Citation :

J'ai peur de ne pas etre d'accord

Pas un souci. Rien ne t'interdit un "droit de réponse" que je mettrai dans le prochain numéro !

Ca y est, ils ont été envoyés.

Serait-ce donc un embryon de journal officiel du parti?

dras a écrit:

Serait-ce donc un embryon de journal officiel du parti?

On peut éventuellement dire cela, en effet. D'ailleurs n'oublie pas de me fournir un article pour le prochain numéro

Cela devrait arriver mercredi pour les plus chanceux.

Qui peut me dire s'il a déjà reçu le bulletin ?

Ferrier a écrit:

Qui peut me dire s'il a déjà reçu le bulletin ?

Je l'ai reçu aujourd'hui...j'ai pas encore tout lu...

reçu

Ok. Les commentaires seront bienvenus.

Je viens tout juste de lire l'article concernant le projet économique du PSUNE et je viens donc y faire mes remarques avant de lire le reste qui semble également très intéressant.

Donc...

Très belle introduction, excellente notamment lorsqu'il s'agit de dire que l'économie (chomage, pouvoir d'achat, etc) est la grande préoccupation des européens et qu'elle doit se situer "au premier rang de notre communication" devant par exemple les questions migratoires... Rien à redire à ce sujet.

Mais les choses se gâtent par la suite malheureusement avec un projet économique qui consiste en un fort protectionnisme couplé à un fort libéralisme interne, chose que je sentais venir.

Ceci dit l'idée d'un "impot extraordinaire, sur projet, soumis à referendum" me plaît.

J'ai donc en tète de soumettre un "contre-projet" de sorte à pouvoir donner une autre vision économique... une vision que j'estime être plus audacieuse, ambitieuse, et évidemment d'avantage socialiste.

Il nous faut rêver d'une "super-super-puissance" européenne. Et pour cela il nous faut un programme économique révolutionnaire qui permettrait de réaliser un tel objectif à court terme:
Une planification sur 10 ans maximum pour transformer l'économie actuelle moribonde en une économie bulldozer, voila un objectif digne de ce nom.

Du débat naît la vérité et je pense que vos deux positions, Walhalla et toi, sont parfaitement compatibles. Mais j'attends de lire l'énoncé de tes propres conceptions.

Il me semble grosso modo que le projet c'est l'étatisme en haut et le libéralisme à l'échelle des PME-PMI. Seul diffère entre vous, à mon avis, le dosage d'étatisme.

Citation :

Une planification sur 10 ans maximum pour transformer l'économie actuelle moribonde en une économie bulldozer, voila un objectif digne de ce nom.

C'est bien le but ici.

Faire de l'Europe une super puissance c'est alors détruire tout ce qui pousse au libéralisme. Une telle aberration ne peut se perpétuer. ALors oui, parce que nous sommes de véritables socialistes, alors nous devons pouvoir nous présenter comme ces hommes qui auront le courage de tout changer ...

Ouais, fit l'autre ... Facile à dire !!!

Et le chômage dont certains parlent ... Ne pensez-vous pas qu'il est voulu ? ET si le chômage était voulu ? Et si finalement les libéraux comme ces socialistes qui veulent "agir juste et tenir parole" ne cherchaient pas à résorber ce désastre social qu'était le chômage ?

J'aime à rire plus qu'à pleurer même si parfois j'ai envie de pleurer de rire !!! J'accuse les libéraux, qu'ils soient socialistes ou donnés comme "de droite" de sacrifier l'homme sur l'autel du profit et que ceux qui veulent passer en 2007 au prétexte de ruiner le chômage ne veulent surtout qu'affirmer la toute puissance du capital apatrice, des profits faciles et que le "laissez-faire" du marché est voulu comme aucune solution ne sera apportée au chômage sans quoi la pensée ultralibérale s'en trouverait ruinée !!!

Ces derniers temps, de retour de son voyage d'affaires (si !! si !! il le dit et veut le faire croire) Alain JUPPE disait en 1996 que "dans la conjoncture actuelle, il n'y a que la pression du chômage qui évite une embardée sociale. Une amélioration sur le terrain de l'emploi entraîenrait fatalement une pression salariale et le pays ne peut se le payer !!" ... Mais il est vrai que déjà à l'époque personne ne devait relever cette phrase !!!! Pourtant qu'en penser aujourd'hui ?

Qu'en pensez-vous aujourd'hui chers camarades ? Convient-il réellement que l'on se ?

Beaucoup de bonnes remarques. Le chômage est-il voulu ? Pas à l'origine, mais en tout cas il n'est pas réellement combattu, parce que cela demanderait beaucoup de courage et en effet une remise en cause complète de la politique actuelle dans de nombreux domaines. Ensuite, il est exact qu'il y a une forme de chantage au chômage, mais pas dans toutes les professions. Lorsqu'un domaine manque de bras, et de bras très qualifiés, les salaires montent et les exigences des salariés font de même. C'est pourquoi les libéraux font tout ce qui est possible pour empêcher la pénurie d'emploi. Ce qui engendre aussi le chômage.

Un socialiste européen digne de ce nom doit faire tout ce qui est possible pour que chaque européen/ne ait un logement dont il soit propriétaire, un travail décent, un salaire décent, afin qu'il puisse fonder et faire vivre une famille.

Ferrier, le chomage il est voulu, il ne faut pas se faire d'illusion à ce sujet. Et la hantise du patronat, c'est le plein-emploi.

Et un paquet de technocrates te diront en privée: "un chomage à 5-10% est une bonne chose pour l'économie".

Oui, le chômage est voulu et toutes les campagnes pour lutter contre le non emploi son des marathons inutiles. Les politiques ne cherchent pas à assurer le plein emploi mais à assurer un meilleur rendement financier des affaires.

Et pourquoi allez vous me dire ... Une hausse des salaires comme le plein emploi n'aurait aucun résultat satisfaisant sur l'économie car dans une économie marchande, la conjonction de créations d'emplois et de baisse du chômage en suite logique aurait pour conséquence une hausse du prix du travail. Et finalement, ce simple fait dénote les erreurs du programme socialiste puisque ce n'est pas le SMIC qu'il convient d'augmenter mais de favoriser le plein emploi. Plein emploi revient à la hausse automatique des salaires.

Une fois de plus, en découvrant certaines réalités, nous pouvons proposer de réelles solutions favorables au plus grand nombre. Le tout étant de faire des choix et pouvez-vous répondre à cette nouvelle question ... Croyons nous les salariés immatures au point de préférer de maigres augmentations à l'emploi pour tous ? En d'autres termes, sommes nous capables d'assurer à nos frères de souffrances un emploi tout en visant à une certaine stabilité de la fiche de paye ?

Citation :

Mais les choses se gâtent par la suite malheureusement avec un projet économique qui consiste en un fort protectionnisme couplé à un fort libéralisme interne, chose que je sentais venir.

Ce qui en d'autres termes veut dire ? Comment peut-on être libéral et vouloir être protectionniste ?

C'est du néo-libéralisme ou libéralisme nationaliste.

En sens inverse on a le trotskisme, socialisme mondialisant.

Diacre a écrit:

C'est du néo-libéralisme ou libéralisme nationaliste.

En sens inverse on a le trotskisme, socialisme mondialisant.

Je veux bien vous suivre sur ces idées mais pensez-vous réconcilier les militants, les français qui fuient justement les autres partis du fait de leurs compromissions d'avec ce système libéral ? Et ne pensez-vous pas que faire du socialisme libéral dans tous les cas ne promette rien de très positif lorsque l'on perçoit, aujourd'hui encore, les pratiques "socialistes" de Ségolène ?

Ce qui me gène dans cette démarche, c'est que l'on pense pouvoir accorder les mêmes résultats à ce libéralisme "patriotique" qu'avec d'autres approches marchandes. Et de plus vous mesurez assez facilement, la mondialisation est un résultat de cette pratique, que les difficultés surgissent dès que l'on veut conférer au libéralisme économique la valeur de règle ou de loi suprême de vie sociale !?

Dans tous les cas, parce que nous savons, nous mesurons que la France est proche d'une crise majeure, que les cadres traditionnels de notre économie se sont disjoints, il est dangereux de poursuivre ces logiques qui veulent libéraliser la société européenne. D'autres voies sont possibles. A nous, ici, sur ce Forum, de les rechercher mais ne copiez rien de ce qui est étranger à nos valeurs.

Cher Darius, Diacre est d'accord avec toi et n'est pas libéral-national.

A partir du moment où l'économique est au service du politique, et non l'inverse, le libéralisme n'existe plus en tant que tel.

Oui, j'ai bien compris que Diacre avait des points communs d'avec moi ... Il est à noter que lorsque je cherche à j'écris en MAJUSCULE sinon mon discours est pour l'essentiel celui de la fraternité, pour autant que le terme fraternité corresponde à une réelle camaraderie socialiste et non à celle des loges !!

Darius a écrit:

(...) pensez-vous réconcilier les militants, les français qui fuient justement les autres partis du fait de leurs compromissions d'avec ce système libéral (...)

Les gens s'éloignent de ce qui ne fonctionne pas et des fausses promesses, ils se branlent des étiquettes ou y sont attachés pour de fausses raisons.