L'ex-président irakien Saddam Hussein condamné à mort par pendaisonBAGDAD
L'ancien président irakien Saddam Hussein a été "condamné à mort par pendaison" par le Haut tribunal pénal irakien. Il était jugé pour sa responsabilité dans l'exécution de 148 habitants chiites du village de Doujaïl dans les années 1980.
Poursuivi pour les mêmes raison, l'ancien président du tribunal révolutionnaire, Awad Ahmed al-Bandar, a été également été condamné à mort. A l'énoncé de la sentence, M. al-Bandar a crié "Allah Akbar pour tous les traîtres" avant d'être expulsé de la salle d'audience.
Trois anciens dirigeants locaux du Baas ont été condamnés à 15 ans de prison pour "homicide volontaire" par le Haut tribunal pénal irakien. Ils étaient jugés pour le massacre de 148 villageois chiites de Doujaïl dans les années 80.
Abdallah Kadhem Roueid, son fils Mezhar Abdallah Roueid et Ali Daeh Ali, trois anciens responsables du Baas dans la région de Doujaïl, ont été condamnés pour "homicide volontaire".
Un ancien responsable local du parti Baas, Mohammed Azzam al-Ali, a été acquitté. Il était jugé, comme Saddam Hussein et six co-accusés, pour le massacre de 148 villageois chiites de Doujaïl, dans les années 1980.
Le procureur général, Jaafar al-Moussaoui, avait demandé le 19 juin dans ses réquisitions l'abandon des poursuites contre Mohammed Azzam al-Ali, ancien responsable du parti Baas (dissous), dans la région de Doujaïl. Mohammed Azzam al-Ali est le seul des huit accusés pour lequel le procureur a demandé l'abandon des poursuites.
(ats / 05 novembre 2006 10:26)
http://www.romandie.com/infos/ats/display.asp?page=20061105102613345172194810700.xml&associate=phf1191
Ce verdict est issu du traitement de la première charge requise contre Saddam Hussein, la seule à ne posséder aucun contenu géopolitique et, par là même assurant d'une absence totale de débat sur les responsabilités d'autres nations ou d'autres personnalités politiques.
L'appel interviendra immédiatement, la procédure se trouvant entamée automatiquement dès demain matin.
En cas de son rejet, l'exécution devra se trouver effectuée dans les 30 jours.
Donc, très peu de temps reste afin d'aborder les autres charges et ainsi de développer au moins formellement un véritable procès.
La décision de condamnation intervient quasi conjointement aux élections de mi-mandat étasuniennes.
Or, il importe de rappeler le rôle dominant que jouent les USA dans l'organisation et le déroulement de cette affaire judiciaire.