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 De la révolution européenne.

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Ferrier
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Ferrier


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De la révolution européenne. Empty
MessageSujet: De la révolution européenne.   De la révolution européenne. EmptyMer 23 Aoû - 15:15

De la révolution européenne.


L’euro-socialisme, une troisième voie.


Le socialisme européen pour lequel nous combattons constitue aujourd’hui une troisième voie naturelle entre deux blocs idéologiques que l’on retrouve dans toute l’Europe mais en particulier dans sa partie occidentale.

- Le premier bloc est composé des partis du Système, à savoir la droite libérale et conservatrice, la démocratie chrétienne, la social-démocratie et une partie de l’extrême-gauche. Ces partis défendent le globalisme, qu’il soit politique, économique ou social, et ne remettent pas en cause, ou alors de manière démagogigue le système libéral. Leur conception « européaniste » est évidemment mensongère car pour eux l’Union Européenne ne doit être qu’une première étape vers un état mondial.

- Le second bloc est composé des partis souverainistes et/ou nationalistes, qu’ils soient de droite ou de gauche, et rassemble l’ensemble de l’extrême-droite et une partie de la gauche ou de l’extrême-gauche. Ce bloc est caractérisé principalement par son opposition à toute construction européenne digne de ce nom, sa version droitière ne remet pas en cause le libéralisme économique, ni la mondialisation en tant que telle, mais prétend réduire ses conséquences négatives. Sa version de gauche quant à elle se réfère davantage au socialisme mais se place elle-aussi dans un cadre national traditionnel.


Etudions par exemple le cas français. Au premier bloc appartiennent les partis de droite modérée ou conservatrice, comme l’UDF et l’UMP mais aussi les partis de gauche, notamment le PS, les Verts et l’extrême-gauche. Ce sont les partis du système, même si certains manient à gauche une phraséologie révolutionnaire vide de concepts percutants ou réalistes. Au second bloc appartiennent le FN, le MPF et le MNR pour ce qui est de l’extrême-droite, mais aussi des personnalités de gauche et de droite comme Chevènement et Dupont-Aignan, et on peut également y placer le PCF. Tous refusent l’idée même d’une Europe politique, pourtant plus que jamais indispensable, au nom d’une vision mythifiée de la France, soit vue comme une république idéale, soit comme une nation éternelle, implicitement supérieure aux autres.

Selon les pays, le second bloc qui regroupe de fait des mouvements de gauche et d’extrême-droite est plus ou moins important et plus ou moins radical, plus ou moins gauchiste ou droitier. En Allemagne, il est davantage incarné par la Linkspartei que par la NPD.

Aussi la démarche de notre mouvement devra-t’elle être en opposition avec ces deux blocs, le premier parce qu’il ne veut pas (vraiment) faire l’Europe au nom d’une conception mondialiste, le second parce qu’il ne veut pas faire l’Europe au nom d’une conception nationaliste. Entre le mondialisme et le nationalisme, la troisième voie c’est l’européanisme, notre combat. Nous entendons œuvrer pour une véritable Europe politique, celle-ci devant être l’aboutissement de notre action et non un stade intermédiaire vers autre chose ; c’est une fin en soi. Nous ne sommes ni français, ni citoyens du monde, nous sommes européens.



De la troisième voie à la seule alternative.


Dans un premier temps, nous aurons donc à combattre sur deux fronts, en visant en particulier l’électorat de gauche du premier bloc et l’électorat de droite du second bloc, mais également en essayant de rallier à notre cause l’électorat le plus européaniste, celui que l’on retrouve aujourd’hui à l’UDF ou au Liberal Party britannique. Si notre stratégie réussit et que nous capitalisons un nombre significatif de voix, la situation nous fera passer d’une position de troisième voie à une position d’alternance, c'est-à-dire à une situation bipartite entre la mouvance euro-socialiste d’une part et la mouvance cosmo-libérale (mondialiste) d’autre part [nous négligerons les vestiges du second bloc], celle-ci rassemblant alors de fait la fausse « gauche » et la droite contre nous, du moins une partie de la droite. En effet, une autre partie de la droite n’est pas aussi mondialiste qu’on pourrait le croire et malgré notre positionnement socialiste, nous préférera à la fausse « gauche ».

Dans une telle situation, l’euro-socialisme pourra assumer concrètement sa position qui est celle d’être la nouvelle gauche, la force de progrès suscitant le renouveau politique, économique, social et même spirituel de l’Europe. L’euro-socialisme que nous défendons, même s’il est fidèle aux formes plus anciennes de socialisme européen, celles d’avant que la « gauche » ne soit plus la gauche, sera de fait un nouveau socialisme, dynamique et révolutionnaire, au service des Européens.

Si l’euro-socialisme se présente dans un premier temps comme la troisième voie entre disons l’UMPS et le FN, rejetant l’un et l’autre, pour prendre le cas français, il doit cependant se présenter tel qu’il est, à savoir qu’il est la vraie gauche, la gauche patriote, européaniste et socialiste, celle en qui doivent se reconnaître la plupart des électeurs, puisqu’on a pu constater que ces derniers souhaitent fondamentalement l’association d’un discours civilisationnel, comme l’est l’européanisme, et d’un discours social avancé.



Nous sommes révolutionnaires.


Le terme de « révolution » fait parfois peur, et pourtant notre société moderne n’est-elle l’héritière à l’origine de la révolution française de 1789. Comment pourrait-on appeler autrement le bouleversement politique et culturel majeur dont nous espérons être le fer de lance, si ce n’est une révolution. Il convient ainsi de préciser notre démarche pour éviter tous les malentendus qui ne manqueront pas de résulter de l’emploi de ce terme.

1. Nous sommes pour une révolution démocratique.

J’ai lu récemment que Ségolène Royal parlait de la nécessité d’une « révolution démocratique » et si la formule est heureuse, elle n’est évidemment pas assumée car le programme du PS n’est rien moins que parfaitement insipide et conservateur. Il ne remet en rien en cause les topoi du médiatiquement correct. Par révolution démocratique, nous entendons au PSUNE rendre complètement le pouvoir politique aux citoyens, ce qui est après tout le sens véritable de démocratie. Et nous entendons le faire dans le cadre des institutions européennes, c'est-à-dire que le parlement européen, seul élu par les citoyens, même si le mode de scrutin, par état, n’est pas satisfaisant aux yeux des européanistes résolus que nous sommes, soit la base d’une assemblée européenne constituante, elle seule permettant de fonder démocratiquement une Europe politique. Nous dénonçons en revanche toutes les institutions européennes technocratiques, comme la Commission Européenne ou les divers autres conseils. Ainsi, nous reprenons les légitimes critiques faites contre ces institutions mais sans tomber dans le souverainisme aussi stérile que mensonger. Nous voulons une Europe politique mais une Europe politique intrinsèquement démocratique.


2. Nous sommes pour la renaissance européenne.

Notre révolution n’est pas seulement politique mais elle est également culturelle. Nous pensons que la culture européenne, qui remonte à l’antiquité la plus ancienne, doit être au premier plan du point de vue de l’éducation mais aussi au sein des grands media. A chaque crise de son histoire, l’Europe a suscité une nouvelle renaissance par le recours à sa plus longue mémoire civilisationnelle, notamment à Rome et à la Grèce, mais aussi au monde « barbare » revalorisé notamment par le romantisme. Confrontée au défi du globalisme, l’Europe ne saurait le surmonter que par un nouvel élan culturel européen que nous devons susciter puis renforcer.
Cette renaissance ne saurait être seulement culturelle mais elle doit également être scientifique et technologiques, c'est-à-dire que l’Europe doit à nouveau marchait de l’avant en matière d’innovation. De grands projets scientifiques ô combien salvateurs ne demandent qu’à être mis en œuvre par une véritable volonté politique. Parmi les nombreux exemples, il y a le défi de la robotisation, la révolution de l’énergie par le passage à la technologie de fusion nucléaire, mais aussi le combat écologique, la préservation des espèces, des cultures et de l’environnement par exemple.


3. Nous sommes pour une Europe social(ist)e.

Enfin, notre projet pour l’Europe est fondamentalement eurocentré, c'est-à-dire que nous ne nous inscrivons pas dans une démarche globaliste, pas plus que dans une démarche nationaliste. L’Europe que nous proposons est au service du plus grand nombre des Européens et des Européennes, c’est pourquoi elle sera sociale mais le socialisme que nous défendons n’a rien d’utopique, encore moins de sectaire. C’est à un socialisme dynamique que nous nous référons, un socialisme visant la prospérité parallèlement à la justice sociale. Il ne s’agit pas de nier les vertus de l’économie de marché mais de les encadrer de manière raisonnable. Les PME font partie de la richesse d’une nation, et de l’Europe en particulier, et elles doivent bénéficier de toute notre attention bienveillante.

Nous sommes en particulier soucieux du bien commun et c’est pourquoi nous soutenons l’émergence d’un large service public européen, qui sache associer solidarité et efficacité. La nationalisation ne doit concerner que des domaines vitaux pour l’économie européenne, et l’Etat peut très bien prendre une minorité de blocage au sein de grandes entreprises afin de veiller à l’intérêt général mais sans avoir à assumer la direction des affaires de celles-ci.

Le socialisme dynamique c’est tout le contraire du socialisme marxiste dont nous avons pu voir les conséquences désastreuses pour les économies des pays d’Europe centrale et orientale, un « socialisme » qui sclérose la société. Non, notre socialisme comprend parfaitement la nécessité de la concurrence, qui est un facteur de création et de motivation, mais celle-ci doit s’exercer selon les principes de compétence, de courage et de travail.


4. Une Europe européenne.

Là où nous sommes particulièrement révolutionnaires, c’est que nous sommes pour une Europe politique incluant l’ensemble des pays du continent, c'est-à-dire que nous partageons sur ce point le combat du Général de Gaulle pour une Europe européenne « de l’Islande à l’Oural », même si notre Europe est bien de l’Islande à l’Oural mais « par extension jusqu’au Pacifique » (Poutine), c'est-à-dire qu’elle inclura la partie asiatique de la Russie.

Par « Europe européenne », nous entendons une Europe qui demeure ce qu’elle est, et pour ce faire nous sommes favorables à une politique énergique de relance de la natalité européenne, facteur de dynamisme, en visant comme objectif réaliste non seulement d’atteindre le seuil de renouvellement des générations mais même d’atteindre celui de 2.3 enfants par femme, c'est-à-dire celui du « désir assouvi » des couples européens si les conditions sociales le permettaient. Et pour les mêmes raisons, nous sommes favorables à une inversion significative des flux migratoires. Il sera de toutes façons déjà assez difficile de faire cohabiter ensemble dans un même état-nation des peuples européens qui certes ont tout en commun mais qui jadis se sont affrontés durement.



Thomas Ferrier

Secrétaire Général du PSUNE.
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