Socialisme: mise au point de F. Duprat

François Duprat a écrit:

Socialisme nationaliste :

Il faut sans cesse redire que le socialisme français existait avant le marxisme et que les penseurs socialistes du XIXe siècle étaient des patriotes repoussant le pseudo-messianisme et l’internationalisme de Marx et Engels.

Notre socialisme est l’inverse du collectivisme puisqu’il suppose le développement de l’initiative humaine dans un climat de liberté. Notre socialisme protège la propriété individuelle en tant que moyen de production le plus efficace et fondement d’un Etat nationaliste.

Le socialisme nationaliste est fondé sur une volonté de séparer les notions de capitalisme et de libre entreprise, qui ne sont nullement liées, puisque le capitalisme est un phénomène relativement récent, alors que l’initiative humaine et la propriété privée se perdent dans la nuit des temps.

Le capitalisme a joué un rôle positif en développant les forces productives et en favorisant une grande mobilité sociale, brisant un système de caste qui avait fait faillite.

Mais le rôle historique novateur du capitalisme appartient au passé, dans la mesure où il dégénère en capitalisme monopolistique, écrasant les petites entreprises, et bloquant toute mobilité sociale en recréant de nouvelles castes figées et de plus en plus sclérosées. Les self made men appartiennent désormais au passé du capitalisme et nous sommes maintenant dans l’ère des héritiers et de leurs acolytes techniciens, interchangeables avec ceux de l’appareil étatique des démocraties occidentales.

La mobilité sociale est pourtant le seul facteur progressiste et une société qui ne la possède pas est condamnée à plus ou moins longue échéance.

Le socialisme nationaliste doit être conçu comme un moyen de rétablir cette mobilité sociale, en refusant une stratification de notre société.

Les parties mises en évidence (la première partie du texte donc) sont salutaires. La seconde partie est discutable. Quoi qu'il en soit, François Duprat, figure controversée au possible, reste toutefois très pertinant à bien des égars.

C'est très intéressant et je suis assez d'accord avec la première partie également. Pour le capitalisme je pense qu'on peut estimer qu'il se crée dès la montée en puissance de la bourgeoisie donc dès l'époque moderne et que la Révolution française n'est qu'une étape dans la montée en puissance de la bourgeoisie.

Lonewolf a écrit:

Les parties mises en évidence (la première partie du texte donc) sont salutaires. La seconde partie est discutable.

dans sa seconde partie, il reprend presque mot pour mot l'analyse marxiste sur le développement du capitalisme, alors qu'il condamne Marx dans sa première partie avec le charabia usé sans trop de réflexion dans bien des milieux (messianisme, internationalisme, matérialisme). comme quoi, même ceux qui croient faire mieux que Marx,sont forcés de reprendre ses "trèsors" intellectuels.

Il ne faut pas remettre en cause la propriété privée, certes, mais le but est, à mon sens, d'amener à sa disparition naturelle. Une chose encore : il y'a une grande différence entre le capitalisme "or" ( ou USD ) et le capitalisme travail. Le capital-travail est le premier point qui, à mon sens, doit être développé dans un tel sujet.

-WALHALLA- a écrit:

C'est un penseur, un économiste, un intellectuel ou un charlatan ?

Si c'est pour moi ; source, l'économiste français Francis DELAISI.