32% de baisse des recrutements dans l'EN

Le gouvernement souhaite réduire les effectifs de la fonction publique. Hors où y en a-t-il le plus ? Dans l'EN bien entendu. Il suffit donc d'arrêter de recruter. Rien de plus simple. Le recrutement est extrèmement chahuté montrant l'absence de gestion prévisionnelle : démographie, politique continue sur de nombreuses années (un enfant est scolarisé pendant 2 décennies environ).

Je soupçonne en fait la volonté délibérée de privatiser l'éducation : diminuer les fonctionnaires titulaires. Au besoin recourir à des vacataires sous payés. Et mener une campagne de dénigrement de l'EN pour précipiter les enfants des parents affolés dans des écoles privées vendant du diplôme : bonnes écoles chères, moins bonnes écoles moins chères, école publique comme repoussoir.

De façon générale, on cherche à retirer des contenus par des "savoirs faire" puis remplacer les "savoir-faire" par des "savoir-être" ce qui ne vaut rien en termes de compétences.

Je suis partagé sur cette question, étant d'avis que beaucoup d' "enseignants" devraient être purement et simplement révoqués pour incompétence, la faute en étant aussi due aux "recruteurs", si on ose les appeler ainsi.
En revanche, recruter de bons profs ? Cela devrait être une exigence.

Ferrier a écrit:

Je suis partagé sur cette question, étant d'avis que beaucoup d' "enseignants" devraient être purement et simplement révoqués pour incompétence, la faute en étant aussi due aux "recruteurs", si on ose les appeler ainsi.
En revanche, recruter de bons profs ? Cela devrait être une exigence.

Les concours de recrutement n'ont rien à voir avec ce qui est demandé au prof ensuite.

"L'incompétence" des profs telle que tu l'évoques n'est que le constat d'une démobilisation à cause de :

- Exigences contradictoires entre le corps des inspecteurs pédagogiques et le quotidien de l'enseignant.
- Enseignement disciplinaire sans aucun rapport avec le niveau de l'enseignant.
- Aucun moyen de gérer les situations pudiquement appelées "difficile"
- Dévalorisation systématique de l'enseignant : cliché : ne fout rien, grosses vacances, grosse paye, fonctionnaire. Or ceci est extrèmement abusif.

Il y a aussi un fort endoctrinement des futurs enseignants durand leurs etudes en fac....

Thibaut a écrit:

Il y a aussi un fort endoctrinement des futurs enseignants durand leurs etudes en fac....

Oui. Les IUFM : machine à formatage marxiste et gauchiste.

Aston a écrit:

Thibaut a écrit:

Il y a aussi un fort endoctrinement des futurs enseignants durand leurs etudes en fac....

Oui. Les IUFM : machine à formatage marxiste et gauchiste.

Oui, plus que l'enseignement en fac il s'agit très exactement comme le dit Bruno un "formatage" en IUFM.

Les formateurs IUFM sont de véritables commissaires politiques transformant le futur enseignant ,certes disciple de la POF (Pensée Officielle-ou Obligatoire- Française), en petit soldat doctrinal, pour le pire. marxiste ? Gauchiste ? Même pas, plutôt un infame brouet innomable : la POF

Moi j'en ai connu un comme ça.
Fils de famille catho, tendance RPR.

Ressorti de l'IUFM : cosmopolite et gauchisant...

Aston a écrit:

Moi j'en ai connu un comme ça.
Fils de famille catho, tendance RPR.

Ressorti de l'IUFM : cosmopolite et gauchisant...

Il n'y a rien d'absurde là dedans. Il y a moins de différence entre un catho RPR et le cosmopolitisme gauchisant qu'entre eux et nous ... non ?

Disons qu'à cette époque et avant ce formatage, il aurait été facilement villiériste.

Sunday a écrit:

Gauchiste ? Même pas, plutôt un infame brouet innomable : la POF

entièrement en accord.
Traiter ces crétins de "gauchistes" c'est encore leur faire trop d'honneur.

Le milieu enseignant est typiquement "petit bourgeois" : protégés par un statut mais individualistes à mort, syndiqués mais comme on prend une bonne assurance (donc toujours au syndicat "majoritaire" :le jour où le syndicat majo sera fasciste, ils iront presque tous), toujours dans "l'air du temps" (et ça date pas d'aujourd'hui : en 1941 presque tous les enseignants "n'ont pas fait attention" à l'absence de certains collègues à la rentrée suivante ; ensuite ils sont presque tous devenus staliniens, puis socialos, puis maintenant royalo-ségolien...)

Même pas capables d'être vraiment réactionnaires (c'est trop subversif).

Tout juste conservateurs...

Pas faux du tout. Aujourd'hui on vote PS, demain on voterait UMP si Sarkozy flattait leurs ego. Mais une minorité d'enseignants résiste courageusement.

Ferrier a écrit:

Pas faux du tout. Aujourd'hui on vote PS, demain on voterait UMP si Sarkozy flattait leurs ego. Mais une minorité d'enseignants résiste courageusement.

Il me semble qu'il est néssaisaire d'instaurer une loi de type "le Chapelier" pour interdire les syndicats ( ou au moins une forte syndicalisation) au sein des institutions régaliennes. Comme sa on éviterait d'avoir un Etat dans un Etat....