La Russie dans l'Union Européenne ?

Ma réponse: oui.

Oui et c'est une perspective qui m'enthousiasme au plus haut point par ailleurs.

Oui, évidemment!

J'ai répondu négativement à cette question, attendu que je souhaiterai l'inclusion de la Russie au sein d'une toute nouvelle Europe, émancipée du joug sino-yankee et digne de ses valeurs ancestrales.

La nouvelle Europe peut très bien résulter de l'UE, l'adhésion de la Russie en changeant automatiquement la nature.

Certes, mais nous devons totalement et consciemment refonder l'Union Européenne antérieurement à l'entrée de la Russie dans celle-ci. Nous pourrions peut-être commettre des erreurs irréparables, autrement.

Je pense plus à un processus révolutionnaire où on associera la Russie dès que possible, mais si elle est déjà dans l'UE, c'est qu'il se sera passé quelque chose entre temps.

Et c'est une proposition véritablement révolutionnaire que de proposer l'adhésion de la Russie à l'UE (avec le rejet de la Turquie dans le meme temps) car ça change de fait la nature même de l'UE. Il faut être contre l'UE lorsqu'elle est promue par des mondialistes mais pour l'UE lorsqu'elle est condamnée par des nationalistes.

Je trouve votre conception des choses trop binaires. Je crois que nous aurions tort de nous attacher à défendre l'Union Européenne - Seule l'Europe réelle, socialiste, et fièrement indo-européenne, doit prévaloir. De surcroît, nous nous bloquerions nous-mêmes en nous opposant aux nationalistes, car il est évident que ceux-ci nous tordront le coup trop aisément à notre époque, la conjoncture "de Crise globale" leur étant de plus en plus propice. Partant, j'estime -tout personnellement- qu'il nous faut broyer les os de cette fédération supranationale soumise à la volonté de l'Empire Américain, mais sans pour autant renier en tous points les désirs d'indépendance patriotiques prônés par les organisations nationalistes et régionalistes, notre but finale n'étant apparemment pas la dissolution des entités locales, ni même forcément l'abolition de l'ensemble des frontières internes... Du moins est-ce ce que je crois, et ce que je veux moi-même.

Mon expérience et ma connaissance de l'histoire de l'européisme "identitaire" ne vont pas du tout dans ce sens. Par ailleurs, et ça renforce mon argument, les nationalistes font clairement et explicitement dans l'europhobie. C'est l'Europe qui distingue un Nikolic d'un Seselj par exemple.

L'Union Européenne doit être férocement critiquée et fortement soutenue dans le même temps. Dénoncée pour ce qu'elle est, soutenue pour devenir ce qu'elle aurait dû être et ce vers quoi elle peut se transformer. Le drapeau de l'UE, on l'assume. L'hymne européen, on l'assume. La devise, c'est à voir. Les capitales ? Dans un premier temps, on soutient Strasbourg contre Bruxelles. Dans un second temps... en route vers Europolis.

Pour briser cette "Europe" là, il faudrait s'appuyer sur les pires ennemis de toute Europe politique. C'est un non-sens. La droite nationale n'a aucun avenir à moyen terme, c'est un symptome de la maladie, non un début de guérison.

Soutenir les régionalistes et "nationalistes" non europhobes (en Ecosse, en Corse... etc), oui. Soutenir les européistes sincères, oui. Les mondialistes et les nationalistes europhobes, c'est blanc bonnet et bonnet blanc, d'ailleurs la plupart ses souverainistes sont soutenus par les USA.

Notre but, c'est la souveraineté totale à l'Europe, l'identité aux euro-régions. Car ce qui importe dans le localisme, c'est l'enracinement, le respect des ancêtres, l'héritage, la culture locale, les traditions, la langue (qu'il faut protéger comme une espèce animale en danger). Pas les symboles de l'administration.

Il faut devenir l'Union Européenne contre ceux qui prétendent la défendre ou la promouvoir aujourd'hui. Et ainsi l'Union Européenne deviendra la graine d'où naîtra, avec des valeurs profondément différentes, et par le biais d'une table rase juridique, la République Européenne, la Nation Européenne.

L'Europe n'a pas à être indo-européenne, car elle l'est certes (et c'est un élément fondamental) mais elle ne l'est pas seulement (basques, caucasiens, finno-ougriens). L'Europe doit d'abord être européenne. Et nous n'avons pas vocation à faire qu'un avec l'Iran ou avec l'Inde par exemple.

L'UE, l'€... tout cela, ce sont des moyens, c'est une base pour encourager la nation Europe. C'est la proportionnelle qui règne au parlement européen, alors que les systèmes nationaux sont de plus en plus verrouillés (notamment en France et au Royaume-Uni). C'est à ce niveau là que se résoudront les problèmes.

Prétendre, comme le fait Marine Le Pen, que la nation est la solution, est un mensonge qu'il n'y a aucune raison de soutenir, bien au contraire. Laissons les nationalistes europhobes dans leur médiocrité, comme les faux "socialistes" du PS et de la SPD (PSE).

Toute vérité est révolutionnaire, affirmait Orwell. La vérité, c'est l'Europe. Alors défendons la.

Cordialement,

TF