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 Une science russe foisonnante et anti-conformiste

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Ferrier
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Une science russe foisonnante et anti-conformiste Empty
MessageSujet: Une science russe foisonnante et anti-conformiste   Une science russe foisonnante et anti-conformiste EmptyJeu 1 Mar - 14:07

Citation :
La science et les technologies russes au jour le jour

13:56 | 01/ 03/ 2007

Le lac sous-glaciaire "Vostok" va livrer ses secrets / La Lune responsable des anomalies climatiques? / Le météorite de Toungouska: une nouvelle hypothèse / Dans cent ans il y aura toujours du pétrole /

Le lac sous-glaciaire "Vostok" va livrer ses secrets

Le 7 février, la tête de la foreuse bloquée à la cote moins 3658 mètres a pu être remontée. L'opération a été réalisée à la station antarctique russe "Vostok". Le but du forage est d'atteindre le lac "Vostok" qui se trouve sous une couche de glace à une profondeur de 4 kilomètres. A la mi-janvier la foreuse avait pénétré dans de la glace monocristalline (formée sous l'effet d'une haute pression), dans laquelle la dimension des cristaux dépasse 150 centimètres. Ce phénomène a dans un premier temps ralenti le forage puis il l'a totalement immobilisé. La tête de la foreuse s'est trouvé immobilisée dans la glace. Au terme de consultations permanentes avec les concepteurs de l'équipement de forage à l'Institut minier de Saint-Pétersbourg, l'outil de forage de 132 millimètres de diamètre collé à la paroi de glace a pu être récupéré après bien des efforts. Les travaux reprendront une fois que l'outil aura été remis en état.

Le bouclier glaciaire de l'Antarctique recèle des informations sur les changements climatiques globaux de la Terre. Dans le cadre d'un projet russo-franco-américain, en 1990-98 un forage profond a été réalisé à la station russe Vostok. D'après les carottes de glace remontées du puits de forage on a établi l'historique de l'évolution du climat et de la concentration des gaz à effet de serre dans l'atmosphère de la Terre depuis 440.000 ans. Les travaux ont repris en janvier 2006 et se sont poursuivis durant l'été antarctique de 2006/2007. On pense que les premiers échantillons d'eau du lac-relique seront prélevés au cours de la saison 2007/2008.

Le lac Vostok est un site naturel exceptionnel. L'absence totale de lumière, la pression élevée (400 atmosphères), la spécificité de la composition de l'eau ainsi que la durée de l'isolement (plusieurs millions d'années) incitent à supposer la présence de formes de vie se distinguant foncièrement de celles connues par la science. L'étude des microorganismes-reliques (si jamais ils se sont conservés dans le lac) permettra de mieux comprendre les processus du développement de la vie tant sur la Terre que sur les autres planètes du système solaire. Pour éviter d'introduire des microorganismes contemporains dans le lac, des spécialistes russes ont mis au point un dispositif de prélèvement d'échantillons d'eau absolument sécuritaire.

Des scientifiques et des spécialistes de neuf établissements de recherche russes sont impliqués dans l'étude du lac sous-glaciare. Des travaux d'envergure effectués sur le terrain ont permis de dresser des cartes détaillées du lac. Celui-ci est long de 300 kilomètres et large de 30 à 80. Sa profondeur atteint 1.200 mètres. De par sa superficie il est comparable au lac Ladoga, le plus grand d'Europe, et au lac Ontario.

La Lune responsable des anomalies climatiques?

Les caprices du temps observés au cours de la dernière période vont encore devoir être expliqués. Des débats très vifs ont lieu pour savoir si cela est dû au réchauffement global, au Soleil, au phénomène El Nino ou à d'autres facteurs. Le Soleil, au plus bas d'une période d'activité de 11 ans, ne saurait être placé au "banc des accusés". Le phénomène El Nino, particulièrement présent cette année, ne peut à lui seul expliquer autant d'anomalies.

Par contre, cette année coïncide avec le sommet du flux cyclique lunaire de 18 ans, qui, pour Nikolaï Sidorenkov, du Centre russe d'hydrométéorologie, "dirige" les variations atmosphériques. Selon ce chercheur, la grande amplitude des marées correspond à bien des égards au tableau observé.

De nombreuses années durant ce chercheur a observé les variations du flux des marées en fonction de la vitesse de rotation de la Terre, les processus se déroulant dans l'atmosphère et les variations des caractéristiques hydrométéorologiques. Finalement il s'est aperçu que la plupart des processus dans l'atmosphère évoluaient en même temps que les variations de la vitesse de rotation de la Terre. Nikolaï Sidorenkov a élaboré une méthodologie foncièrement nouvelles de prévision météorologique, qui permet de pronostiquer le temps à vingt-quatre heures près et un an à l'avance. D'après lui, le taux de probabilité de ces prévisions est de près de 75%.

Le météorite de Toungouska: une nouvelle hypothèse

Les chercheurs de l'Institut de simulation de la Section sibérienne de l'Académie des sciences de Russie (Krasnoïarsk) ont donné une nouvelle explication au phénomène dit de Toungouska. Le météorite de Toungouska est tombé en 1908 dans le bassin de la rivière Podkamennaïa Toungouska, en Sibérie orientale. Le phénomène du météorite de Toungouska a donné naissance à moult hypothèses, depuis l'explosion nucléaire jusqu'au crash d'un vaisseau spatial arrivé tout droit d'un monde extraterrestre. Les scientifiques ont également envisagé la chute d'une comète ou d'un astéroïde, mais dans ce cas l'impact aurait dû former un cratère ou au moins un petit entonnoir. Par conséquent il n'y a rien pour étayer cette supposition.

"Nous pensons qu'à l'époque un gros fragment de comète avait pénétré dans l'atmosphère, dit le directeur de l'institut, Vladimir Chaïdourov, membre correspondant de l'Académie des sciences de Russie. Mais en plus de l'eau congelée il y avait eu en abondance de l'hydrogène dans le voisinage du noyau de la comète et aussi de l'hydrate de gaz d'hydrogène congelé. L'effet cumulé de l'énergie cinétique du corps intrus et de la combustion de l'hydrogène avait provoqué tous ces phénomènes aussi étonnants que divers au-dessus de la Sibérie. Le principal est la chute de fragments un peu partout en Sibérie: des entonnoirs sont visibles dans le territoire de Krasnoïarsk ainsi que dans les monts Saïano-Chouchensk. Cette explication aide à comprendre pas mal de contradictions, notamment le fait que la chute du corps spatial de la Toungouska a été décrite différemment par ceux qui y ont assisté: qui a vu des bourrasques multicolores, qui a discerné un objet volant ou encore des bolides heurtant le sol, qui a entendu un effet sonore. Nous allons tenter de rassembler tout cela et d'en faire quelque chose de palpable".

Dans cent ans il y aura toujours du pétrole

Les gisements de pétrole continuent d'être approvisionnés depuis les entrailles de la Terre et pour cette raison il y aura toujours du brut même dans cent ans, estime Renat Mouslimov, conseiller d'Etat près le président du Tatarstan pour l'utilisation du sous-sol, du pétrole et du gaz.

Depuis quelque temps l'étude de ce que l'on appelle la base cristalline, constituée de roches de 1,7 à 3 milliards d'années d'âge, donne des résultats substantiels dans la prospection du pétrole. Cette base cristalline est située à une profondeur allant de 0 à 15 kilomètres. Elle est recouverte de roches sédimentaires, dans lesquelles se trouvent des gisements de pétrole. Des chercheurs du Tatarstan ont démontré que la base cristalline jouait un rôle important dans le "réapprovisionnement" permanent des gisements de pétrole. Les hydrocarbures leur parviennent du tréfonds par des fissures et des failles cachées. Les indices en la matière sont nombreux. Au Tatarstan plusieurs gisements dont les réserves avaient été déclarées "à sec" continuent de fournir du brut.

A l'issue de 35 années d'études de la base cristalline, des travaux de prospection du pétrole dans ses roches ont débuté au Tatarstan. De l'avis des scientifiques, on peut d'ores et déjà parler d'une éventuelle accélération de ce processus.
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