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 Santa Claus / Père Noël

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Ferrier
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Ferrier


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MessageSujet: Santa Claus / Père Noël   Santa Claus / Père Noël EmptyVen 30 Déc - 0:39

Citation :
Le père Noël nous vient d’Amérique : il a été décrit pour la première fois par Clément Clark Moore dans un poème daté de 1822 et Thomas Nast le dessina en 1860. Le personnage est inspiré de saint Nicolas, importé par les Protestants hollandais au XVIIe siècle, auquel on avait ajouté les très anciennes qualités du dieu nordique Odin, le magicien, et du Chasseur sauvage qu’on entendait passer dans les airs avec son équipage lors des nuits d’hiver. A la fois débonnaire et justicier, il distribue des cadeaux dans les bas et les souliers.

Le Père Noël

Santa Claus, St. Nicholas, San Nicola, Sancte Claus, Hoteiosho, Father Christmas, Sinterklaas, Sonnerklas, Weihnachtsmann, etc.

Le Père Noël est un homme de peu de mots. On sait cependant qu’il a dit, à maintes occasions : « Oh, Oh, Oh ! »

Les origines

Le Père Noël sympathique et joufflu, toujours bienveillant, que nous connaissons chez nous aujourd’hui est très éloigné de ses ancêtres. Ses origines sont floues et complexes, et il est aujourd’hui le résultat du mélange de plusieurs traditions et légendes.

Un mythe païen

Le Père Noël est plus vieux que vous ne le pensez. En fait, il aurait dix mille ans, au bas mot, selon les ethnologues. Non pas, bien sûr, dans sa forme actuelle, mais selon ce qu'il symbolisait à l'époque chez les peuplades indo-européennes, soit une sorte de sorcier incarnant l'Esprit de la nature. Ses représentations ont varié, suivant les lieux et les époques : il prenait le plus souvent la forme d'un personnage masqué et cornu, branche à la main, enveloppé de peaux de bêtes... et barbu (déjà !). Parfois, il était vêtu d'une longue robe. Le sorcier jouait le rôle d'intermédiaire entre les chasseurs du groupe et l'Esprit de la forêt, qu'il tentait de se concilier en lui offrant des sacrifices et en enflammant un arbre.

Autre ancêtre du Père Noël : le dieu Odin (ou Wodan) de la mythologie germanique, que l'on adorait chez les peuples du nord de l'Europe, dans l'espoir en particulier d'assurer le retour du soleil après les longs hivers. On plantait alors un sapin illuminé par des torches et décoré devant les demeures. Déjà dans cette mythologie, le personnage était un vieil homme à la barbe blanche et vêtu de rouge. De plus, il conduisait un traîneau tiré par des rennes !

Certains rattachent le Père Noël à la figure de Gargan, fils du dieu solaire celtique Beltaine. Mais on peut aussi et surtout l'assimiler à la figure de Odin, le dieu germanique. Jacob Grimm fait remonter l'étymologie de Ruprecht à hruodperaht (brillant par la gloire) dénomination attribuée souvent à Odin.

Autre indice de cette origine odinique: en Allemagne du Nord, c'est un cavalier.

Cette image renvoie au mythe de la chasse sauvage d’odin qui durant la nuit s’orchestre frénétiquement a travers les contrée indo européennes, et cette galopade volante du père noël dans la nuit du 24 au 25 (initialement le 21, jours du solstice d’hivers).

Quand l’Église récupère le Père Noël

Avec l’avènement du christianisme, ces expressions de cultes dédiés aux dieux païens ont commencé à déranger. L’Église s’attacha très tôt (dès la période romaine) à dissuader ces pratiques, tentant même d’associer l’image du sorcier vêtu de peaux de bêtes à celle de Satan. Pourtant, les croyances étant tenaces dans la population, on continua à adorer l’Esprit de la forêt, et ce jusqu’au XVIe siècle dans certains endroits.

Saint Nicolas

Au Moyen-Âge, toujours dans cette même volonté d’éliminer les pratiques païennes, l’Église introduit un saint pour le substituer à l’Esprit de la forêt comme objet d’adoration. C’est dans les zones nouvellement christianisées, où les cultes païens celtiques et germaniques demeuraient forts, qu’on commença à mêler les légendes du dieu Wodan avec celles de certains saints chrétiens. C’est alors qu’apparut saint Nicolas.

Qui était saint Nicolas ?

Il serait en fait le résultat de la fusion de deux saints distincts, le plus connu étant un évêque, né vers 270 et mort en 343 à Myre, en Asie mineure. On lui attribue une myriade de miracles et de bienfaits. Il serait apparemment mort un 6 décembre. Après, saint Nicolas a alimenté une multitude de légendes. Célèbre en Orient, des marchands italiens ramènent ses restes en 1087. Quelques années plus tard, un Lorrain vole l’une des phalanges de la relique. Le culte de saint Nicolas renaît alors dans le nord de la France, puis s’étend à une bonne partie de l’Europe du Nord. Ce saint devient le protecteur des enfants.

(...)

Quelques données sur l’arbre de noël

L’arbre de Noël fait son apparition dans sa version contemporaine, dirons-nous, au XVème siècle, en Alsace. Il se diffusera ensuite à une bonne partie de l’Europe et aux Etats-Unis. Cette place prépondérante au plus fort même des fêtes solsticiales, tant païennes que chrétiennes, remonte sans doute ici encore à l’Yggdrasil des Germains, . l’arbre du monde, de la vie, auprès duquel les Nornes (équivalentes des Parques) tissent la trame des existences humaines.

Le culte de l’arbre sera pratiqué en permanence par les Germains et il fut l’objet de nombreux conflits entre paiens et ecclésiastiques. Le thème de l’arbre, arbre ou axe du monde, est présent dans toutes les mythologies indo-européennes et il remonte aux origines mêmes de ces peuples. De fait, la forêt aura toujours été pour les Indo-Européens, et notamment les Celtes, le lieu sacré par excellence. Les branches hautes des chênes se joignant près du ciel et les troncs massifs font penser aux toits et colonnes d’un temple grec.

« La forêt, à cet égard, constitue un temple naturel. Elle est intimité, violence et douceur, secret du monde, racines et frondaisons, demeure de la mort et renaissance de la vie. »

La décoration de l’arbre est également importante et porteuse de significations : guirlandes, rubans, objets de paille, pommes (qui symbolisent l’immortalité) ainsi que les bougies (voir ci-dessous). La maison doit également être décorée. Le gui et le houx sont les plus prisés. Le gui pousse sur les arbres en bonne plante parasitaire qu’il est et est doté d’une incroyable longévité, symbolisant ainsi l’éternelle jeunesse. Pour les druides gaulois, il est la plante sacrée par excellence. On s’embrasse sous le gui au soir du 31 décembre.

Mais ce symbole d’amour ne l’est devenu qu’après une tragédie dont les mythes ont le secret. En effet, la mort du dieu Baldr dans la mythologie germanique intervient après qu’il ait été touché par un rameau de gui. Censé être mort, il dort en réalité au royaume des morts, attendant la fin du crépuscule des dieux (hiver du monde) pour se réveiller au prin-temps. L’épouse d’Odin, Fri gga, bénira ensuite le gui, le chargeant dès lors d’une valeur positive (amour, jeunesse).

Quant au houx, ses feuilles d’un vert chaud et ses baies rouges sont omniprésentes dans les pièces de la maison.

Sapin, gui et houx reflètent la continuité de la vie et de la nature en dépit de la traversée hivernale.

Autre élément végétal, la bûche, incontournable elle aussi et à laquelle de nombreuses pratiques sont associées. Résumons simplement en soulignant l’importance de sa décoration. C’est l’épouse qui la décore (feuillage de houx, de gui et de sapin, entouré de rubans de couleur); c’est le maître de maison qui la choisit. En bois de chêne, on l’allume avec un morceau de la bûche brûlée l’année précédente.

Au Canada, plus traditionnellement chez les francophones, la bûche est un dessert que l’on sert immédiatement après le repas du réveillon. De forme ronde et cylindre, c’est un gâteau roulé au crémage congelé qui fait le bonheur des plus petits.

Enfin, on peut graver dessus des devises, des runes ou des intentions.
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