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 Le fils de Dieu et les fils de Zeus.

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Ferrier
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Ferrier


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MessageSujet: Le fils de Dieu et les fils de Zeus.   Le fils de Dieu et les fils de Zeus. EmptyLun 3 Oct - 21:05

Citation :
Le fils de Dieu et les fils de Zeus.

Essai de mythologie comparée païenne et chrétienne.

Comparer le Christ blond de la cathédrâle d’Amiens avec le Jésus historique tel qu’on le représente aujourd’hui, à savoir celui d’un oriental aux traits sémitiques prononcés, est fort intéressant car le contraste apparaît saisissant entre ces deux visages d’un même individu. De fait le Jésus du christianisme européen n’a en vérité que peu de rapports avec le vrai. Comment expliquer cette différence colossale entre Yeshua Ben Yosef, juif originaire de Galiléen, crucifié pour des raisons obscures par l’armée romaine occupant la Judée, et le seigneur Jésus-Christ ? C’est ce qu’il va falloir expliquer.

Le christianisme primitif était au départ un judaïsme réformé, marqué vraisemblablement par les discours de la secte essénienne. Or la reprise en main du christianisme par l’ex-persécuteur Saül de Tarse s’est aussi accompagné d’une hellénisation en profondeur de cette religion afin de transformer ce mouvement religieux exclusivement juif en arme de conquête et de conversion de l’Europe païenne. Pour ce faire, Saül fit de Yeshua le sauveur attendu par la mythologie païenne, celui que l’on retrouve en Perse sous les traits du Saoshyant (“sauveur”) ou sous ceux du dernier avatar de Vishnu, le Kalki, qui ramènera l’âge d’or, ce dieu sauveur dont Virgile se fait l’écho dans la Quatrième Bucolique, ce “cher rejeton des dieux, oeuvre de Jupiter”. Au lieu de laisser Yeshua (Jésus) demeurer le fils de Yosef (Joseph) et de Myriam (Marie), il fit de ce dernier le fils de Dieu (Yahweh) et de Marie.

Tous les mythes concernant Jésus-Christ sont au départ ceux concernant les Olympiens et plus précisément ceux de la deuxième génération, les fils de Zeus. Jésus est dit le Logos de l’univers mais n’est-ce pas la fonction d’Hermès, personnification même du Logos. Jésus est né de Dieu et d’une femme vierge mais n’est-ce pas le cas également d’Apollon, de Dionysos, des Dioscures ou du héros Persée, fils de Zeus. Jésus est mort puis a re-né mais n’est-ce pas le cas du phrygien Attis, amant de Cybèle, de l’égyptien Osiris ou encore de Dionysos, tué par les Titans mais ranimé par les dieux. Jésus est mort en martyr sur sa croix mais n’était-ce pas le cas d’Héraclès, sauveur du monde et mort sur un bûcher.

Les Chrétiens récupèrent ainsi l’essentiel de la symbolique païenne, fusionnant leur Yahweh avec Zeus Père, faisant de Jésus le Soleil de Justice, nouvel Apollon. Marie remplaça à Ephèse la déesse-vierge Artémis et se substitua à la Terre-mère, Déméter, reprenant ses fonctions de déesse de la fertilité, de la fécondité et la protectrice des femmes. Saints et saintes furent créés pour récupérer toutes les fonctions des dieux. Saint-Sébastien remplaça Apollon en tant que dieu semeur de peste. Saint-Georges et Saint-Michel remplacèrent les dieux païens tueurs de dragon. En effet Saint-Georges n’est autre que le dieu gaulois Taran et Saint-Michel cache mal le dieu solaire Belen. Saint-Anne n’est pas l’hébraïque Hannah, mère de Marie, mais la grande déesse-mère celte Dana ou Ana. Sainte-Brigitte, protectrice de l’Irlande, n’est autre que la déesse irlandaise Brighid. Dès lors, on voit bien le caractère artificiel de la christianisation de l’Europe puisque les fêtes païennes et les vieilles divinités se sont maintenues, même sous un vernis chrétien. Noël ne fête pas réellement la naissance de Jésus mais plutôt le retour du Soleil Invincible, d’Apollon, de Belen comme de Balder. Pâques n’est pas la version européenne de la Pesha juive mais la fête de la déesse de l’amour et de l’aurore, l’Ostara germanique comme la Venus romaine. Le poisson d’avril n’est pas en l’honneur du christianisme, dont le symbole était le poisson, mais en l’honneur en vérité de la déesse Aphrodite, dont l’un des symboles était le poisson. D’ailleurs à Rome le mois d’avril était celui de Venus. La Toussaint n’est autre que la fête celtique de Samonios, la Samhain irlandaise, devenue Halloween. L’Epiphanie est située à la date de naissance mythique du dieu grec Dionysos comme de celle d’Apollon. La galette des rois n’est en fait que le symbole du Soleil-Roi et ne doit rien aux rois mages de la légende christique. La chandeleur rappelle la fête celtique d’Imbolc. Les feux de la Saint-Jean sont en fait l’adaptation chrétienne des feux consacrés à Belen, Taran et Lug. La Saint-Martin du 11 novembre correspond à la fête germanique des Einherjar (« guerriers morts ») mais aussi à une fête consacrée au dieu Mars.

T.S
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