L'ancien alphabet grec, qu'Hérodote appelle les Φοινικεια γραμματα: "phoinikeia grammata", n'a aucune filiation avec celui des Phéniciens, sinon de phonétique ou de phonème.
Voici ce que Diodore de Sicile (V: LXXIV) a écrit sur ce sujet:
- "Les Crétois disent ceci: Que les Muses héritèrent de Zeus, leur Père, la découverte des lettres et de cet arrangement qu'on appelle poésie. Ils disent encore, que les Phéniciens n'en sont pas les premiers inventeurs, mais qu'ils se sont bornés à modifier les signes des lettres et que cette écriture, adoptée par la plupart des hommes, reçut pour cette raison l'appellation susdite".
La vraie origine du nom serait plutôt à mettre en rapport avec le terme grec Φοινιχς/Phoiniks: "palmier/paume/main", les 5 voyelles assemblées, sont comme cinq doigts de la main, Datte, fruit du Dattier, grand palmier du Proche-Orient, venant de Δακτυλος/Daktulos: "doigt". Et la main, ressemble à une palme, terme de même origine que paume. Palma désigne le tronc du Τάλα/Tàla: "palmier" de Latone (de Tala: "parler" en urnordisk), où elle s'accrocha pour accoucher d'Apollon (Soleil) et Artémis (Lune), légende reprise par le Coran pour Marie mère du Christ (sourates: 19, 23 & 25).
Les lettres, se peignaient sur des feuilles de palmier.
Le rapprochement, peut se faire aussi avec le mot koinè Φονετικος/Phonetikos: "rapport aux sons vocaux".
Le langage populaire a très tôt préféré le mot se rappelant aux Phéniciens, peuple connu d'alors, plutôt qu'à des termes linguistiques assez vagues comme image, pour des gens simples et illettrés. D'autant plus que les Phéniciens employèrent également très tôt un alphabet, ressemblant certes, mais hérité pareillement des Kelts pélagiens, c'est-à-dire le syllabaire égéen en linéaire B, de dialecte archaïque achéen, de 400 ans antérieur à l'alphabet d'Ahiram.
A présent, on a tout lieu de penser que la lettre dès l'origine, elle aussi existait, et que les principaux créateurs d'écritures dites occidentales: "Glozélienne", "Alpine", "Ibérique", "Balkanique" et "Anatolienne", avaient déjà isolé le son et le notaient d'un signe ; lorsque les Grecs, selon l'idéologie étriquée des "historiens" aveuglés pas le mirage oriental, véritable miroir aux alouettes, adoptèrent et adaptèrent l'alphabet phénicien ou prétendu tel.