La culture celtique, « brezhon », nous rend plus humain. C'est pourquoi la culture de lEmsav est un nouvel humanisme, une nouvelle renaissance. C'est une civilisation nouvelle. Elle est faite de nouvelles réalisations et non pas de conservations. Cest pourquoi elle élargit notre vision du monde, de la vie sur terre. Elle se construit dans un esprit de renaissance celtique. Elle peut donc être une alternative à lactuelle décadence globale. Elle est donc « révolutionnaire » et non pas « réformiste ». Elle ne cherche pas d'aménagements dans la déliquescence française actuelle.
Sa nouvelle langue nous relie. Elle rapproche ses locuteurs, dans un esprit bienveillant et disparate. Elle relie aussi la diversité et la richesse des peuples et des individus qui ont le même état d'esprit de renaissance. L'érudition de l'Emsav est la meilleure forteresse contre les divagations fanatiques, la barbarie contemporaine, la claustration et l'ignorance.
Il existe donc en « Bretagne » à Paris et dans le monde, un embryon de nouvelle civilisation développé par l'Emsav depuis deux siècles. C'est une pratique vécue concrètement par chaque Emsaver pour se réaliser lui-même en réalisant « Breizh » un nouveau pays. C'est un nouvel État dans l'histoire pour gérer une nouvelle société. Son histoire n'est pas celle de "Bretagne". C'est celle de "Breizh". La langue de lEmsav, le « néo breton » est proche de chaque individu, l'« Être » Emsaver.
Elle est valorisante car elle nourrit surtout l'âme et non pas encore le corps. Elle délivre déjà des pressions de la vie ordinaire française aliénante car elle véhicule un idéal. L'Emsav est, depuis longtemps, un grain de nouvelle civilisation qui se développe. Elle est variée. Elle profite, par l'expérience de la création et de l'imagination, à tous ceux qui profitent des efforts généreux et bienveillants des pères de l'Emsav depuis six ou sept générations. La vocation du premier Emsav (avant la première guerre mondiale) fut "régionale". La vocation du deuxième Emsav (avant la deuxième guerre mondiale) fut "nationale". Elle est aujourd'hui "impériale" associée à la création de la vraie grande Europe fédérale.